La musique adoucit les mœurs – 1. Apprendre une langue est une activité tout à fait complexe qui concerne plusieurs domaines : la grammaire, le vocabulaire, la phonétique, la culture, etc. Il y a également plusieurs manières d’apprentissage. Aujourd’hui, nous proposons de commencer une série d’articles consacrés à la musique afin de vous permettre d’apprendre et améliorer votre niveau de la langue française encore plus vite. Les articles contiennent la présentation brève de la chanson et l’auteur, les paroles, le vocabulaire et les exercices.
Pourquoi la musique ?
La musique adoucit les mœurs – 1
Pour la plupart de gens, la musique est l’une des formes de détente. Écouter de la musique est une excellente manière d’apprendre la langue étrangère ! Les mots ou les expressions mises en contexte sont plus faciles à retenir. Ne retardons plus, voici notre première proposition !
Barbara de Jacques Prévert dans l’interprétation d’Yves Montand
Le poème vient dupremier recueil de Jacques Prévert intitulé « Paroles » (date d’édition 1946). Le poème fait référence aux bombardements de la ville de Brest entre 1940 et 1944.
Poète et scénariste français, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine, et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite (Manche). Après le succès de son premier recueil de poèmes, « Paroles », il devint un poète populaire grâce à son langage familier et ses jeux de mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises*.
Paroles :
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sur la mer (Cette pluie sage et heureuse*)
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
(Comme il pleuvait avant)
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.
*L'interprétation musicale de Yves Montand contient deux modifications par rapport au texte du poème de Prévert. Le texte original est indiqué dans le parenthèse.
Consultez le lien pour pouvoir accéder à l’interprétation musicale :
Voici les exercices qui vous aideront à mieux analyser la chanson
I Mise en situation Dégagez les éléments de l’énonciation contenus dans le poème.
a) Qui parle ?
b) À qui ?
c) De quoi ?
d) Où les événements se passent-ils ?
e) Quand ?
II Thème Quel est le thème essentiel évoqué dans le poème ?
III Description du monde Relevez les adjectifs du poème qui décrivent les trois périodes. Faites attention surtout à l’image de la pluie. Comment la description de la pluie change-t-elle au cours dutemps ?
souriant(e) – personne qui manifeste sa bonne humeur ; épanoui(e) – qui manifeste une joie pleine et sereine ; les fleurs qui s’ouvrent ; être ravi(e) – témoigner d’un vif plaisir ; ruisselant(e) – qui ruisselle, coule en abondance et continûment ; qui resplendit, rayonne, brille d’un vif éclat ; un porche – espace couvert en avant de l’entrée d’un édifice ; s’abriter – se mettre à l’abri, se protéger de quelque chose ; abîmé – en mauvais état ; endommagé, détérioré, esquinté ; un deuil – douleur, affliction éprouvée à la suite du décès de quelqu’un, état de celui qui l’éprouve ; signes extérieurs liés à la mort d’un proche et consacrés par l’usage : Porter le deuil. crever – céder sous l’effet d’une forte pression ; mourir, en parlant des bêtes, des végétaux, et, dans la langue populaire, en parlant des hommes ; pourrir – se gâter par la décomposition, se putréfier, se corrompre, en parlant d’une matière organique : Le bois de chêne pourrit lentement, se détériorer, se dégrader ;
Les définitions proviennent du dictionnaire Larousse disponible en ligne. Pour accéder à l’intégrale de définitions, consultez le site : https://www.larousse.fr/
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